GeoRoadTrip en Allemagne – Partie 2

by Fabien
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Après avoir parcouru la première moitié de notre road-trip de la France à Hanovre, je vous propose de poursuivre la balade virtuelle à la recherche des plus belles villes et des plus belles caches de notre parcours. Comme pour la première partie, cet article contient de nombreuses photos qui peuvent vous spoiler les caches. N’ouvrez pas ce lien si vous comptez faire le même parcours que le nôtre.

 

Jour 5 :  Hanover -> Hamburg

Nombres de caches : 18 pour 14143 PF

Ah ! Hanovre ! Si nous avions décidé d’y passer un peu de temps, ce n’est pas vraiment pour la ville, même si elle possède quelques points d’intérêt, mais pour ses caches ! C’est, en effet, le repère de Daniel Pfleger alias Geoheimnisträger ! 367 caches posées pour 38102 PF collectés. Il y aurait beaucoup à dire et peut-être qu’à l’occasion j’essayerai de lui demander une interview, car Daniel vit du géocaching. Hanovre était donc LE point de passage obligé de notre trip ‘Sud/Nord’ en Allemagne. La question qui s’est posée est ‘combien de temps reste t’on ?’. Finalement, notre temps étant limité et nous souhaitant découvrir d’autres secteurs, nous ne sommes restés qu’une petite journée. C’est très frustrant et même temps cela nous donnera l’occasion de revenir. Il faut dire que la plupart des caches que nous avons faites nous ont pris pas mal de temps.

J’ajouterai que, notre planning étant ce qu’il est, nous sommes passés le 1er mai, ce qui n’était pas forcement la meilleure idée vu que beaucoup de caches sont en lien avec des institutions/commerces.

On commence avec un labyrinthe (GC5CB8F). Vous connaissez les petits labyrinthes où, pour accéder à la cache, vous devez faire trouver le bon parcours dans un tube PVC ? Eh bien, agrandissez-le par 10 et vous aurez notre première cache du jour ! Pas facile du tout et plus ça va, plus on porte le tube à bout de bras !

Notre cache bien visible dans ce petit parc

La résolution du labyrinthe à l’aveugle

Après avoir échauffé les bras, on fait chauffer les neurones avec cette cache qui nous fournit des tas de clés pour des tas de cadenas… et évidemment des clés, là où l’on ne les attend pas. Une cache à rebondissement, pas mal chronophage, et pleine de malice.

Et évidemment, beaucoup d’éléments sont cachés un peu partout

Comme nous n’avions pas perdu assez de temps, nous faisons la cache (GC5KN1A), la plus proche de notre parking : une vraie claque et un gouffre temporel ! Il s’agit du nouvel hôtel de ville et ici on va y passer beaucoup beaucoup de temps ! En entrant dans l’impressionnant bâtiment, on se rend à l’accueil et l’on se présente comme géocacheurs. La personne en charge de l’accueil nous laisse le choix entre une version ‘rapide’ et une version ‘normale’. Nous optons pour la version normale, inconscients que nous sommes. Elle nous remet alors un petit sac avec un laser sur un support et des calques quelque peu cryptiques. À partir de là, à nous de nous débrouiller avec tout ça. Nous gagnons le hall monumental où se trouvent des maquettes de la ville à différentes époques. En plaçant notre laser sur un point bien précis, il illumine une zone. Il n’y a plus qu’à y aller ! Enfin, on pense… ce n’est pas très clair… Sur place, pas de doute. Notre calque posé sur un panneau d’information nous donne 4 zones dans le parc. À chaque point se trouve une vieille borne qui révélera ses informations en posant à nouveau un calque dessus. Muni de tout cela, on peut aller ouvrir un coffre caché dans l’hôtel de ville. Ce fut vraiment un excellent moment de géocaching, pas toujours simple, mais vraiment satisfaisant !

On poursuit notre périple avec une poubelle (GC4GA8W) bien gardée par un gros cadenas. On va là aussi y passer un bout de temps. On cherche un nombre de centres de recyclage et pour ce faire nous faisons de nombreuses recherches sur Internet, mais les informations que l’on trouve ne nous aident pas… Ce sera un DNF.

On se console avec une cache extraordinaire (GC78W0M). Nous sommes devant un magasin de matériel outdoor et sur le côté, il y a une petite boite avec un code. Le listing nous parle d’une femme bien habillée qui nous attend, mais qui ne peut pas quitter les lieux à cause d’un mur de verre. Effectivement, elle est bien là ! Heureusement, nous avons son numéro de téléphone. Un petit coup de fil et la voilà qui se met en mouvement pour nous indiquer le code de la boite ! C’est fou !

Photo Eyk007 prise sur geocaching.com

C’est à ce moment que l’on rencontrera notre géocacheur préféré du jour : Geoheimnisträger lui-même, accompagné de Bryan Roth, le cofondateur de Groundspeak et de quelques membres du HQ. Ils se rendent à Hambourg et passent, évidemment, par Hanovre. Après l’échange de quelques mots, j’en profite pour récupérer les infos pour la poubelle… ben oui, tant qu’à faire :p.

Retour donc sur notre poubelle que l’on arrive enfin à ouvrir ! À part quelques déchets, elle est vide ! Tout ça pour ça ! Quelqu’un a t’il réussi à piquer la cache malgré l’énorme cadenas ? Et bien à y regarder de plus près, pas forcément… Mon allemand aurait meilleur, j’aurais compris que le titre de la cache se traduit par ‘Illusion trompeuse’. La cache est bien là, astucieusement dissimulée dans la poubelle.

Vous voyez la cache ? Ben moi non plus :p

La suite se déroulera dans un autre quartier, sur une cache où l’on se sera bien fait aider. Arrivé au PZ, on tourne, mais on ne trouve rien du tout… Un Allemand passe à vélo et nous indique que la cache est de l’autre côté du mur, dans la résidence. Nous y allons et une grosse boite nous y attend. Le listing nous parle d’un indicatif régional pour ouvrir le cadenas, mais c’est à ce moment que revoici notre sauveteur à vélo. On échange quelques mots et il nous donne les infos qu’il a dans son téléphone concernant cette cache… Au cas où… Eh bien, on le remercie encore, car sans lui nous n’aurions rien pu faire car nous ne comprenons pas bien les instructions en allemand et aucune de nos tentatives d’appel ne semble fonctionner. En effet, dans la boite se trouve un téléphone et il faudra trouver le bon numéro pour accéder à la cache.

Hallo ?

On complétera notre balade par quelques virtuelles, une webcam (GCP0A9) ainsi qu’une cache vraiment bien dissimulée dans son environnement urbain (GC6NE4G) et qui nous aura bien fait tourner en bourrique. Surtout quand on ne cherche pas au bon endroit.

Vous la voyez ? Je vous assure que c’est loin d’être l’élément le plus évident. 😉

On visitera une cache (GC5KN13) du GéoTour d’Hanovre (que l’on n’aura pas le temps de faire) portant sur les Pays-Bas, avec un beau moulin qu’il faudra manipuler pour accéder au logbook. À noter qu’il existe deux Geotours dans la région, pour ceux qui voudraient tenter l’aventure.

Simple, mais très joliment réalisé

Bon, on parle des DNFs ? Des vrais ? Le premier est relativement ‘bénin’ : une boite à code sur la façade d’un café. Pour ouvrir ce cadenas, on peut soit entrer dans le café, demander une boisson chaude (à priori, on peut demander gratuitement de l’eau chaude) et poser un ‘accessoire’ sur cette boisson, qui révélera alors le code. Deuxième option : résoudre l’énigme qui est dans la vitrine. Le 1er mai, la première solution, c’est mort… Et la deuxième ne nous inspirera pas trop, surtout que l’on a mieux à faire aujourd’hui.

Les instructions sur la vitrine du café

Et LE gros DNF du jour, c’est une cache (GC6HCJA) dans une cabine téléphonique, ou plus exactement une cabine qui est un centre de recrutement pour géocacheurs/espions. Dans cette cabine, il y a énormément de choses à manipuler, à appeler, à trouver, etc. Mais la partie vocale nous perdra… La cabine est située dans une zone commerciale complètement déserte en ce jour férié, sinon nous aurions demandé l’aide d’un moldu pour la traduction. Nous passerons là énormément de temps et nous avançons bien dans les premières étapes, jusqu’à celle de trop…  C’est vraiment la grosse déception du jour. I’ll be back !!!

La cabine aux couleurs de l’opérateur téléphonique, mais…

Le centre de recrutement pour géocacheurs

C’est vraiment à regret que nous quittons Hanovre. Il y a tant que caches que nous voulions faire : une cache ‘Escape Game’ dans un Algeco (malheureusement ou heureusement pour le timing en maintenance lors de notre passage), une cache dans un zoo, une dans un musée avec des interactions avec les oeuvres, une dans une bibliothèque, une dans la chapelle de l’aéroport, etc., etc., etc. Sur le trajet qui nous fait quitter la ville, nous passons devant un TB hôtel (GC57T6R) dans un ensemble de petits jardins. Ouf une cache simple, avec quand même une petite astuce pour l’ouverture.

Des fois c’est bien de ne pas trop chercher pour ouvrir une géocache.

À la sortie de la ville, il reste une dernière cache (GC5CQQW) qui nous tend les bras, nous nous y arrêtons pour voir de quoi il s’agit. Étrange, les coordonnées donnent sur le parking d’une concession automobile. On hésite un peu avant de rentrer. Le nom de la cache est ‘Laguna’, se pourrait-il que l’on cherche une voiture ? Et effectivement au milieu des voitures à vendre se trouve une Laguna avec une plaque qui ne laisse que peu de doute. Celle-ci est ouverte et dans le coffre trône une ammobox avec des instructions pour ouvrir le cadenas. Le concept est simple : les instructions nous donnent un élément de la voiture. Sur celui-ci, il y a une plaque avec un autre élément, et ainsi de suite. Quand on est arrivé au bout, et autant dire que ce ne sera pas de sitôt, on additionne la somme des lettres des éléments collectés. Vous avez vu, c’est super simple ! Sur le principe seulement… Ah oui, et bien sûr le nom des éléments sont en allemand ! Ah, et vous vous en douter, il va falloir démonter des trucs et se glisser sous la voiture… qui a les pneus dégonflés… Et bien sûr, aucun de nous n’y connait rien en mécanique. Voilà, voilà ! On y aura passé du temps, mais on se sera beaucoup amusé ! Et surtout ,on aura ouvert la boite ! Ben oui, parce que 1h30 pour 1 DNF, ce n’est pas cool :p

Avant d’arriver à notre hôtel, nous passons par deux caches qui sont sur la route. Sur la première (GC2CV99) nous nous garons derrière une voiture stationnée au milieu de nulle part… c’est suspect. Et effectivement, deux Allemands sont déjà sur les lieux. Notre géocache est coincée dans une étrange boite qui semble impossible à ouvrir ? Évidemment, il y a une astuce. 🙂

Ça peut paraitre simple, mais le boulon est soudé à la tige. Du coup, c’est moins simple.

La seconde (GC2N9EH) nous prendra bien plus de temps. Ça tombe bien, on se demandait justement si on allait encore trouver quelque chose à manger à cette heure (rassurez-vous, la réponse est oui 😉 et même très bien ).  Il faut dire que le mécanisme avait besoin d’une maintenance. C’est un système que l’on connait un peu. On gonfle via un embout dans le sol avec une pompe. Et la cache ‘saute’ à quelques dizaines de mètres de là. Ça fait toujours son petit effet.

On pompe, on pompe !

Et ça fait ‘plop’ au lointain

 

Jour 6 :  Hamburg -> Kiel

Nombres de caches : 16 pour 25947 PF dont 1 webcam

Nous avions prévu de ne pas visiter Hambourg le jour du Giga, mais de prévoir sa visite avant. En effet, nous voulions pouvoir visiter la ville tranquillement sans impératifs horaires par rapport à l’évent. C’était une bonne idée, sauf qu’une partie des labcaches du Méga furent publiées dans les lieux touristiques de Hambourg le jour J et que nous n’avons pas eu le temps/l’envie de revisiter la ville. Mais bon, il y avait bien assez de labs publiées pour l’événement pour ne pas être frustré. Outre la visite de Hambourg, celle de Lübeck dans un style complètement différent était aussi au programme. Le grand nombre de points favoris du jour est en grande partie dû au côté très touristique et très peuplé de Hambourg qui permet d’avoir beaucoup de PFs sur des zones très touristiques, un peu comme c’est le cas sur les caches parisiennes. Ici, nous croiserons beaucoup de géocacheurs !

Avant de gagner le centre, nous faisons deux petits arrêts depuis notre hôtel. Premier arrêt : un TB hôtel (GC167KK) très original ! On cherchera un peu pour ouvrir en compagnie de géocacheurs allemands… alors que c’était vraiment tout simple… C’est toujours comme ça à vouloir chercher trop compliqué….

Désolé, je n’ai pas mieux que ça comme photo…

Le deuxième arrêt (GC52P2V) est un vrai coup de coeur ! Et ce sera également l’occasion de croiser de nombreux géocacheurs ! Un panneau présentant une grande carte des géocaches du secteur est là. Son ouverture permettra d’afficher une carte du monde où chacun loguera en plantant un petit drapeau. Celui correspond à la cache la plus éloignée de son domicile qu’il a trouvée. Et bien sûr, la couleur du drapeau dépend du type de cache. Le mien c’était le Costa Rica. 🙂

Un panneau presque normal sauf qu’il y a des caches placées sur le plan.

Un panneau pas tout à fait normal avec plein de géocacheurs autour.

Nous pouvons ensuite nous garer près de la gare et attaquer la visite d’Hambourg. Deuxième ville d’Allemagne de par sa taille, elle est aussi un Land à elle toute seule. Cela veut dire qu’y trouver une cache rapporte automatiquement un nouveau souvenir. En effet, en Allemagne, chaque Land (région) possède un souvenir. C’est une ville qui a été grandement détruite, comme beaucoup de grandes villes allemandes. On trouve donc quelques monuments restaurés et quelques beaux bâtiments récents, comme l’étonnante Philarmonie de l’Elbe.  Hambourg c’est également une ville portuaire, car il ne s’agit pas moins que du deuxième port européen avec son accès à la mer du Nord via l’Elbe.

On commencera par un quartier très intéressant, celui des entrepôts donnant sur les canaux. Nous le visiterons, entre autres avec une cache (GC3PR85) qui nous fait suivre les aventures de Playmobil via une petite histoire. Une jolie balade dans ce quartier à l’architecture si particulière.

Le quartier des entrepôts

Le passage par la philharmonique était absolument indispensable. Le bâtiment est très particulier et mérite la visite ! D’ailleurs une virtuelle (GC7B7KN) vous y attend à l’intérieur sur les terrasses avec vue sur les ports !

Il est temps de faire une petite photo sur les quais avec une webcam (GCGR9B) placée sur l’un des bateaux. Ici, il faudra aller au bout du bout après être passé par les massives portes du port.

La webcam se trouve sur un des mats du bateau

De là, nous sommes tout proche de l’Elbtunnel, un tunnel de 426 mètres de long à 26 mètres de profondeur. C’est également quelque chose à emprunter impérativement. Il permet de relier les 2 rives de l’Elbe et fut construit en 1911. Il y en a un plus récent pas loin. Celui-ci, qui n’était plus suffisant pour absorber la circulation, est maintenant destiné aux touristes, même si vous pouvez toujours l’emprunter en voiture… si vous n’êtes pas pressé. Ici, vous trouverez une virtuelle (GC7B7V6) et une tradi (GC3YWGY), malheureusement archivée. Les salles des ascenseurs sont majestueuses et on les découvre d’autant mieux que l’on prend les escaliers :p. Ensuite vous pourrez parcourir les 426m dans un des tunnels et faire le retour dans l’autre. Les deux sont très différents.

Un petit détour par le magnifique hôtel de ville de Hambourg pour une sympathique virtuelle (GC7B9FT) qui nous fera recherche des métiers et des villes sur le fronton du bâtiment. C’est très agréable et, à priori, nous sommes nombreux à chercher.

La belle Rauthaus

Enfin, nous gagnons un quartier avec nombre d’églises. Beaucoup valent la peine d’être visitées et certaines possèdent des caches (GC7B7ZZ), mais celle qui nous intéressera le plus ce sera une cache (GCR10B) dans l’église Saint Jacobi, située à 125 mètres de haut, c’est-à-dire au plus qu’il soit possible dans l’église. Lors de notre passage, nous avons croisé beaucoup de géocacheurs et je pense que les petites mamies qui s’occupaient de l’accueil des visiteurs n’ont jamais vu autant de monde que ce week-end-ci. En tout cas, nous fûmes très gentiment accueillis surtout quand elles surent que nous étions français. La visite mérite vraiment les quelques euros, aussi bien pour l’aspect culturel, et aller voir les cloches et leur mécanique, que pour la vue bluffante sur tout Hambourg, que pour les sensations en gravissant les derniers étages.

Évidemment, il y a beaucoup à voir et à faire dans Hambourg et une journée est clairement beaucoup trop courte pour le centre et les environs. Il est notamment possible de parcourir en bateau les canaux et l’Elbe et aller glaner une webcam de plus. Toutefois, il est temps pour nous de gagner la seconde ville que nous voulions découvrir : Lübeck !

Lübeck c’est une toute petite ville absolument magnifique, avec un patrimoine historique très dense dans son centre. Nous y avons fait deux caches sympathiques, mais qui ne méritent pas toutefois que l’on s’y attarde plus que cela. La visite de la ville est amplement suffisante pour justifier le détour.

 

Jour 7 :  Kiel -> Danemark -> Hamburg

Nombres de caches : 16 pour 3128 PF dont 1 webcam + 5 labcaches

Pour ce 7e jour, cette journée sera plus légère au niveau du géocaching et visites, et plus axé flânerie et balade. Nous étions si près du Danemark, qu’il aurait dommage de ne pas y aller. Et puis, en plus de jeter un tout petit œil sur un pays où aucun de nous n’est encore allé, ça permet de collecter un pays de plus.

Sur la route on attaque par un TB hôtel (GC294VM) avec sa terrasse joliment aménagée.

TB hôtel avec terrasse panoramique !

Et nous gagnons la dernière ville allemande avant la frontière : Flensburg. Ce sera l’occasion de découvrir cette belle petite ville portuaire, de faire quelques caches ainsi qu’une série de Labcaches. Pour rappel, il y a un an, les labcaches étaient une denrée rare ! Ce fut une très belle série qui permet de visiter toute la ville en utilisant comme axe le thème du Rhum, car Flensburg possédait toute une économie tournant autour du précieux liquide. Maintenant, vous trouverez de nombreuses labcaches dans le secteur, mais cette petite ville est vraiment à découvrir. D’ailleurs, pensez à regarder attentivement les feux de circulation destinés aux piétons…

En quittant la ville, nous allons pratiquer notre adresse sur une belle boite (GC7E9Q0) où il faudra déplacer des oeufs d’un compartiment à l’autre à l’aide d’une tige aimantée. Beaucoup d’oeufs, mais bien sûr un seul logbook !

Il faudra un peu d’habileté et de patience

L’étape suivante sera Sonderborg au Danemark. Encore une agréable découverte avec ses maisons colorées de bord de mer, son moulin à vent et sa place forte. C’est surtout un bon compromis pour ne pas faire trop de route pour rien, car c’est une des villes frontalières. On en profite pour ajouter une petite photo à notre collection grâce à la webcam cache (GCQY26) qui se trouve dans la ville.

Nous changeons de ville pour aller à Tinglev. Ici, nous y allons pour quelques caches et nous allons y découvrir un lieu apaisant et étonnant grâce à une virtuelle (GC7B8WB) dans un cimetière. Enfin, plutôt un grand jardin avec vert et fleuri. Rien à voir avec nos cimetières. Ici, il y a des bancs pour flâner ou lire et les gens se promènent au milieu des tombes comme dans un parc. J’avais déjà croisé ce genre de cimetière en Allemagne et ça change complètement la façon de percevoir ces lieux qui sont plutôt tristes et gris chez nous. Ce fut une très belle découverte et une très belle virtuelle à la recherche de différentes tombes. Et ce fut parfait pour le côté ‘moins speed’ de la journée. Toutefois, ça prend un peu de temps.

Une agréable déambulation au milieu des tombes

Dans la même ville,  nous nous mettons en quête d’un TB hôtel (GC3FTFD) posé par un groupe Scout autour de leur local. Une belle boite aux lettres est sur la façade. Celle-ci renferme une télécommande qui fera sonner une boite. Boite qui révélera un code ‘scout’. Code qui permettra d’ouvrir une petite boite contenant une clé. Clé qui ouvrira le reste de la boite aux lettres de départ. Il doit me manquer une étape, mais l’essentiel est là. Une jolie réalisation !

Le point de départ est aussi le final

Nous poursuivrons avec une cache (GC7ZJ6M) que j’ai beaucoup aimé. Une jolie petite boite avec un décor animé et musical à l’intérieur. Sur le côté se trouve une trappe s’ouvrant avec un ‘tag’ NFC. Heureusement, la carte pour trouver ce précieux sésame est fournie. Celui permettra d’ouvrir la trappe par application du ‘tag’. C’est déjà très bien fait, mais il y a une petite astuce en plus qui me fera beaucoup beaucoup rire ! Mais je ne peux pas vous dire laquelle. 😉

Il reste à appliquer le tag NFC… si on le trouve…

Avant notre retour à Hambourg, nous terminons notre périple par une dernière boite (GC40WFT) qui se présente sous forme d’un panneau qui indique la météo ET dissimule une cache aux yeux de tous ! Très sympa, même si un peu vieillissant. La météo est assez classique et de type ‘pierre mouillée : il pleut/ pierre blanche :  il neige / pierre invisible : il y a du brouillard, etc.

Si tous les panneaux pouvaient être comme ça :p

 

Jour 8 :  Jour du Giga !!!  Hamburg -> Brême

Nombres de caches : 18 pour 9031 PF dont 2 webcams + 10 labcaches (ou 15… ou 20)

 

C’est aujourd’hui LE jour du Giga (GC77777) !!! Je dirais bien que c’était le but de notre voyage, mais en fait ce n’était que l’excuse pour venir ici.

J’ai déjà fait quelques Mégas, mais c’était mon premier Giga. Aussi, je ne savais pas trop à quoi m’attendre au quant au monde, à l’organisation, etc.  Notre but était de profiter un peu de l’ambiance de l’événement, de faire quelques labcaches et d’aller nous balader ailleurs, car les bains de foule ne sont pas notre plus grand plaisir.

Je me dis ça à chaque Méga ou gros évent, mais c’est toujours une sensation très étrange d’être dans un bain de géocacheurs. Habituellement, on pratique notre loisir en solo ou en petit groupe ‘d’initiés’. Mais dans ce genre d’événement, tout le monde est géocacheur. Pas besoin de se cacher pour chercher une boite, pas besoin de faire semblant d’être discret et, souvent, pas besoin de chercher… Enfin, si, on cherche qui a le logbook en main :p. Tout le monde à des signes de ralliement visibles, alors qu’en général ils le sont à peine : juste là au cas où l’on rencontrerait un autre étrange personnage pratiquant le même loisir un peu fou.  Celui-là a des TBs partout où il est possible d’en accrocher, celui là un tee-shirt avec son avatar, une casquette avec son pseudo, un sac et même un drapeau siglé aux armes de Groundspeak, là un collier de GPS, etc. C’est comme si l’univers était inversé : le moldu est devenu l’élément incongru et les géocacheurs à quatre pattes sous un banc, tout à fait normal. Ici, on peut discuter avec n’importe qui, on sera toujours accueillie avec le sourire. Tu ne connais pas une personne, mais tu peux lui parler comme si tu le connaissais de longue date, car tu as le même vocabulaire, vécu les mêmes aventures, recherche les mêmes choses. Le géocacheur est resté un enfant qui joue à faire ‘comme si’ il cherchait des trésors. Et quel plaisir de pouvoir retrouver sa spontanéité d’enfant !

Tout est normal…

Mais attention ! Qu’en vient l’heure de faire des échanges de TBs, l’enfant peut devenir un redoutable homme d’affaires. À l’image de ce papy avec qui une des membres de l’équipe a longuement négocié ses échanges. Il faut qu’il soit beau, il faut qu’il soit rare, il faut que l’échange soit jugé équitable. Selon quels critères ? Mystère… certainement des résurgences de l’enfant en lui qui échangeait des billes à la récré. En tout cas, c’est un plaisir de parcourir ce monde de Peter Pan où tous les soucis sont mis pour un instant de côté et où la seule chose qui compte est de savoir si on va faire un DNF ou un Found-it.

Ici, il y a beaucoup de stands de boutiques de géocaching. Des hyper spécialisées, des généralistes et des marques qui tournent autour de l’univers. Le monde du géocaching allemand n’a rien à voir avec le monde français. On trouve une bonne partie de la communauté qui est très investie et qui investit. Ce n’est pas pour rien qu’il y a autant de blogs, de podcasts, de boutiques dédiées au géocaching et même un très bon magazine. Impossible en France ? Franchement, je le pense.

Une partie des boutiques

J’avais envie de diverger, mais pour en revenir au Giga de Hambourg, il y a eu 5541 équipes loguées donc facilement 7000 à 8000 personnes. A priori, certains ont trouvé l’organisation un peu chaotique, surtout la veille du Giga, mais franchement je n’ai rien remarqué de perturbant, si ce n’est un système de file un peu confus à l’entrée. Rien de bien extraordinaire pour les labcaches : il fallait relever des informations dans le quartier et en centre-ville et il y avait quelques petits jeux sur place. Mais vu le monde, il faut faire simple. Rien d’extraordinaire dans les caches que nous avons faites non plus, mais pareil, la simplicité était de mise vu le monde. Le logbook était un petit bateau. Sympa !

Le logbook

Allé, une dernière digression :p L’Allemagne est quand même le seul pays où les gens te demande si tu es là pour loguer et si tu réponds oui, ils font la queue derrière toi… Il y a donc des queues pour loguer et chacun attend sagement son tour. Le précédent tend la cache et le logbook au suivant et lui montre où remettre la boite, et ainsi de suite. J’ai fait quelques évents en France, c’est tout à fait pareil… Euh, nan je déconne. Des fois, il y a même un géocacheur qui se dévoue pour être préposé à la boite et qui s’assurera qu’elle sera remise au bon endroit, une fois le flot de géocacheurs passé.

Une fois notre comptant de gens croisés, on va se diriger vers Brême, qui sera notre étape de la fin de journée. Sur la route, on va évidemment faire quelques pauses ‘récréatives’. Premier arrêt sur un TB hôtel (GC68Y4C) en banlieue d’Hambourg pour un sympathique recyclage de matériel urbain en pleine zone pavillonnaire. Un petit bonjour au géocacheur précédent et nous trouvons comment accéder aux TBs.

Le TB hôtel

La pause suivante (GC2R0GR) nous conduira sur un long vol. Un principe de cache déjà rencontré avec un GI-Joe, une montgolfière, un superman, etc., et cette fois-ci, ce sera une chauve-souris. Un câble et deux poulies permettent de récupérer la cache qui se trouve de l’autre côté du ravin. Et sur ce genre de cache, plus c’est long, plus c’est bon.

Vol, saut en plastique ! Vol ! Euh… Chauve-souris….

Encore quelques kilomètres et l’on fera un arrêt par un TB Hotel au système d’ouverture inattendu (GC3NTAB)

Ca ne paye par de mine, mais le système d’ouverture est vraiment astucieux.

Une petite webcam entre 2 averses de grêle, et nous gagnons Brème. Brême est une très jolie ville avec un centre historique absolument magnifique. Brême, c’est aussi le lieu d’un des contes des frères Grimm : les musiciens de Brême, un conte mettant en scène 4 animaux qui fuient la mort pour gagner la ville où ils feront s’enfuir des voleurs. Oui, je sais, je raconte super bien ! :p

Les 4 animaux du conte

Il faut vraiment déambuler dans les petites rues pour comprendre tout le charme de cette ville. Bien sûr, le point d’orgue est la place du marché avec, comme souvent en Allemagne, le monumental hôtel de ville (la Rauthaus). C’est vraiment une ville que j’ai beaucoup aimée. Sur la place centrale, vous pourrez faire une virtuelle (GC7B6JR) autour du ‘Trou de Brème’ qui est une sorte de plaque d’égout, mais qui sert à collecter des dons pour diverses associations.

Sur le port vous y trouverez une webcam (GCJ8H7). Et en ville, vous pourrez vous asseoir à côté d’un étrange personnage du coin, connu ici pour un sketch humoristique. Évidemment, une petite cache (GC7991K) vous y attend sous forme d’un coffret à code.

Tout ça pour une histoire d’œuf. La cache est accrochée au banc.

Je pourrais encore citer une redoutable cache (GC3G1J4) dans la gare, sur un des quais, trouvée grâce un personnage au comportement suspect qui se révélera être un géocacheur. Ou encore une cache (GC50WKX) où le logbook est un parapluie mis dans un tube PVC accroché à un panneau en pleine ville.

Un parapluie logbook en pleine ville

Jour 9 : dernier jour : Brême -> France

Nombres de caches : 8 caches pour 8598 PF dont 2 webcams

Nous voici au dernier jour ! C’est le moment de reprendre la route pour les 700 kilomètres du retour. Même si en théorie les autoroutes allemandes n’ont pas de limitation de vitesse, il y a beaucoup de travaux partout, donc le trajet ne sera pas aussi rapide qu’espéré. Mais clairement, on prend vite le réflexe de rouler à 160 dès que possible. On supprimera quelques caches prévues sur le trajet retour (dont 2 à 2000 PF et 2 webcams autour de Cologne), mais on se les garde pour un éventuel long week-end et l’on préférera prendre le temps de flâner dans la ville. Et cela aurait dommage de ne pas passer par cette très belle ville.

Notre premier arrêt du jour (GCQWPZ) sera pour une webcam et un petit déjeuner puis pour un gros TB hotte (GC4FZVD) aux allures rurales dans un boitier électrique.

Il ne manque que les odeurs

Puis nous allons faire la plus grosse cache (GC4G1R3) du voyage. Une cache dans laquelle on peut entrer !  Sur un parking se trouve un petit bâtiment. On hésite un peu, et on pousse (enfin, on tire) la porte d’entrée. Et là, nous découvrons un lieu plein de numéros de TB, de coupures de presse, de photos. Il y a même un spray anti_moldus, un petling invisible ou encore le numéro de Chuck Norris en cas de DNF sur une cache !

La suivante (GC366E9), j’adorerais vous en montrer des photos, mais malheureusement l’owner spécifie qu’il ne souhaite aucune photo sur aucun média. Je peux donc juste vous indiquer que moi qui aime les mises en scène glauque, je fus servi. La cache exploite une légende locale pour faire une mise en scène à base de poupées dans des situations et accoutrements étranges. Il y en a beaucoup et ‘joliment’ mise en scène !

Un petit arrêt au bord d’un lac le temps d’une photo (GCPT9B) puis nous faisons un nouvel arrêt pour remettre en route la machinerie (GC68W92) avec un camouflage parfait !

Bonjour, c’est pour la maintenance de l’autoroute !

Le reste de notre journée sera consacrée au retour en France (pas trop tard, certains travaillent le lendemain) et la visite de la très jolie ville de Köln (Cologne) et notamment de sa majestueuse cathédrale ainsi que le parcours de ses petites rues. Et il est déjà temps de rentrer.

 

Bilan

Au final, nous sommes passés par des caches totalisant 103 471 PF (au moment où j’écris). Nous aurons surtout découvert un pays magnifique et beaucoup de lieux où j’ai très envie de revenir pour y prendre mon temps. Nous avons également pu profiter d’une cuisine tout ce qui a de plus local et diététique… ou presque :p. Évidemment, côté géocaching, ce fut  une très belle expérience, et clairement pour cela aussi il me faudra revenir. Il y a tant de caches que j’ai envie de faire. Cela aurait dû être cette année pour le Giga de Prague, mais du fait des événements, ce sera pour une prochaine fois.  N’hésitez pas à me conseiller des secteurs immanquables. 😉

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1 comment

defoz juillet 16, 2020 - 9:38

Wow! Extraordinaire, j’ai voyagé par l’imagination avec vous, merci pour ce super reportage. Defoz.

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